Cette pose si caractéristique est un italianisme, et a été inaugurée par le Portrait d'homme (dit l’Arioste) du Titien, datant de 1512[39]. De 1881 à 1902, des Tombe prête le tableau au Mauritshuis, avant de le léguer au musée à sa mort, en décembre 1902, legs finalisé en 1903. « La Jeune Fille nâa malheureusement pas encore révélé le secret de son identité, mais nous avons appris à la connaître un peu mieux », avait déclaré à lâAgence France Presse Martine Gosselink, la directrice du musée, en avril 2020. L'œil gauche dessine avec la perle une ligne de force de l'œuvre[121], et met en valeur le regard de la jeune fille, qui s'adresse directement au spectateur[122]. Elle a été dépeinte comme une personne très désagréable. », « Le milieu du visage coïncide avec le centre géographique de l'œuvre », « Le pendant d'oreille sert de point d'équilibre entre le visage de la jeune fille, et l'extrémité libre de son foulard, qui retombe plus prês du plan du tableau que l'on s'y attendrait. (à partir de 6 ans) Les fleurs de la ville: une balade généreuse, hymne à la couleur, à travers la ville - Jon Arno Lawson - Sydney Smith (illus.) Avec la communauté dâentraide SFR : trouver des solutions, partager des astuces, demander conseil », « L'œil gauche est placé sur [une] ligne de force […]. Pour l'historienne de l'art Ann Sutherland Harris, spécialiste de l'art baroque et moderne, la fascination que La Jeune Fille à la perle exerce de façon durable sur le public pourrait tenir à une signification allégorique profonde de l'œuvre, qui en entretiendrait l'aura et le mystère[142]. La Jeune Fille à la perle est à ce titre représentatif de l'âge d'or de la peinture néerlandaise, période d'une richesse exceptionnelle dans la création picturale européenne. ». Certains auteurs ont d'ailleurs la quasi-certitude que Vermeer a pris une de ses filles comme modèle, la grande majorité des femmes apparaissant dans ses peintures étant son épouse, ses filles ou sa belle-mère[53],[Note 2]. Certains chercheurs pensent également retrouver le même modèle dans L'Art de la peinture et La Dame au collier de perles[49]. », « Les peintures de chevalet de petite taille dont le sujet n'était pas étroitement associé à un client témoignaient du talent de l'artiste et étaient des œuvres d'art en elles-mêmes, mais elles pouvaient aussi rapidement se négocier par l'intermédiaire de commerçants spécialisés qui commencèrent à apparaître, ou être vendues aux enchères, institution qui date aussi de cette époque. […] La recherche en archives a amplement montré que le foyer de Vermeer était soudé, plein d'enfants et de musique. Même s'il reconnaît les similitudes entre les deux toiles, Albert Blankert par exemple considère que le tableau de New York a été réalisé vers 1672-1674[84], sur la foi notamment du rendu des étoffes, caractéristique selon lui de la dernière manière du peintre, avant sa mort en 1675. », « Au sein de cette âpre société capitaliste, [les peintres] trouvèrent de nouveaux marchés auprès des riches négociants prêts à dépenser des sommes importantes, pour la décoration de leur cadre de vie, ce qui pourrait ultérieurement s'avérer un bon placement. Deux clients et protecteurs principaux de Vermeer ont été identifiés : le boulanger Hendrick van Buyten[15] et Pieter van Ruijven, un riche percepteur travaillant pour la ville de Delft, dont les liens avec le peintre ont vraisemblablement dépassé le simple rapport de clientèle pour une amitié plus profonde[16]. Le tableau ne porte pas de mention de date, mais les chercheurs estiment qu'il a été peint aux alentours de 1665 : « entre 1664 et 1665 » selon l'historien de l'art John Mickaël Montias[7], « entre 1665 et 1667 » selon son confrère Walter Liedtke[8], « entre 1665 et 1666 » selon le conservateur du département d'Art européen du nord de la National Gallery of Art de Washington, Arthur Wheelock[9], ou, plus simplement, « vers 1665 » selon le site du Mauritshuis[1]. », « En raison de son format presque identique et de la similitude de ses couleurs et de sa composition, [le, Because of its almost identical size and its proximity in tone and composition, [Head of a youg woman] is often considered to be either a variant or counterpart to the famous. Ce travail donne lieu à une véritable mise en scène puisqu'il se déroule non pas dans le secret du laboratoire du musée, mais sous les yeux mêmes du public[24]. Le réalisme et l'intensité émotive de ses Åuvres suscitent encore de nos jours la fascination ou le rejet. », « Il n'est pas étonnant que les gens tombent en extase devant la lueur de son regard si innocent et exquis. », « La perle [est] pure parce qu'elle est réputée sans défaut, qu'elle est blanche, que le fait d'être tirée d'une […] coquille grossière ne l'altère pas. ». ». 40. De manière générale, les historiens de l'art reconnaissent un contexte bien documenté et bien décrit[149]. Il a été récemment affirmé que la jeune fille à la perle "semblait avoir au moins 15 ans", mais de l'avis du présent auteur, elle pourrait très bien en avoir douze et simplement avoir été habillée de façon à en paraître davantage. Trading vessels often brought fascinated news and relics to Delft from around the world. Concernant le modèle, on ignore si la jeune fille représentée est une simple femme de Delft, une servante de la famille, ou une des filles de Vermeer. ... ou le portrait de la Jeune fille à la perle de Vermeer entre autres. She was portrayed as a very unpleasant individual. La tête de la femme effectue une rotation le long d'une ligne verticale, une ombre en réalité, qui court de sa tempe gauche jusqu'à son épaule gauche et à son torse. It cannot be measured, tagged or catalogued. Johannes Vermeer was the master of light. Pieter Claesz van Ruijven, Delft, before 1674, John Michael Montias, « La vente de 1696 », « Né en 1653, l'année où Vermeer s'inscrit à la guilde de Saint-Luc, Jacob Dissius est devenu propriétaire de ces tableaux par l'intermédiaire de sa femme, qui les avaient hérités de ses propres parents. BookBowse : Is Girl with a Pearl Earring a true story? Si le tableau révèle une influence certaine de l'art du portrait italien, il appartient surtout au genre pictural des tronies, études de caractères typiques de l'art des Provinces-Unies du milieu du XVIIe siècle. ». Cela est illustré ici dans la douceur du visage de la jeune fille et les reflets de lumière sur ses lèvres humides. Une partie des informations qui suivent proviennent des recherches effectuées par. », « […] elle regarde par-dessus son épaule, mais son visage est presque de face. Enfin, la perle peut être une évocation de la préciosité morale de celle qui la porte, car elle représente un trésor caché (comme elle est cachée dans la coquille de l'huître) que seul un effort permet de découvrir[135]. En 2003, Peter Webber réalise une adaptation cinématographique du roman mettant en vedette Scarlett Johansson dans le rôle de la jeune Griet, et Colin Firth dans celui de Johannes Vermeer. ». Au printemps 2020, une petite équipe française a numérisé. C'est ce que montre notamment le témoignage de la veuve du peintre qui attribue entre autres le décès de son mari à son incapacité à subvenir à leurs besoins : « Pour cette raison et à cause des grandes dépenses occasionnées par les enfants, pour lesquelles il ne disposait plus de moyens personnels, il fut si affligé et s’affaiblit tellement qu’il en perdit la santé et mourut en l’espace d’un jour ou un jour et demi. Cette reconnaissance est pourtant relativement récente puisque la toile a été oubliée plus de deux cents ans, jusqu'à ce que le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe la redécouvre, et la lègue en 1903 au musée du Mauritshuis, à La Haye aux Pays-Bas. L'esthétique ne peut pas être mesurée, étiquetée ni cataloguée. », « Sur la totalité de ce que nous connaissons de l’œuvre peint de Johannes Vermeer, presque tous les tableaux sont des scènes d’intérieur […] à partir d’un très petit nombre d’accessoires, les mêmes objets revenant d’un tableau à l’autre. La Jeune Fille à la perle est devenue, près d'un siècle et demi après sa redécouverte, une œuvre majeure du patrimoine artistique mondial, qui suffit à caractériser pour le grand public le Mauritshuis, le musée qui l'abrite. Jean-Pierre Alaux avait souhaité que je reprenne avec la ⦠Dès lors, ces deux adaptations présentent l'intérêt de faire connaître le peintre et son œuvre. Jacob Dissius (with his father Abraham Dissius, 1685-1694), Delft, 1682-1695; Dissius sale, Amsterdam, 16 May 1696, lot 38 (f36,-), 39 (f17,-) or 40 (f17,-); Braams sale, The Hague, 1881 (day and month unknown) (f2,30 to Des Tombe); A.A. des Tombe, The Hague, 1881-1902 (on loan to the Mauritshuis in 1881); bequest of Arnoldus Andries des Tombe, The Hague, 1903. Vermeer peint La Jeune Fille à la perle vers la fin de ce qu'on appelle l'âge d'or de la peinture néerlandaise, période allant de la fin des années 1620 à l'invasion française de 1672, lors de la Guerre de Hollande, et durant laquelle la peinture est profondément influencée par la société entière. Quant au jaune du tissu pendant sur l'occiput de la jeune fille, il est réalisé principalement à partir d'ocre naturel jaune mélangé à de la céruse[108]. The woman's head rotates around a vertical line, a shadow, that runs from her left temple to her left shoulder and torso. », « La coiffure de la jeune fille semble exotique. La dernière modification de cette page a été faite le 29 janvier 2021 à 20:54. », « Comme aucune perle réelle de cette taille n'est documentée, le modèle de Vermeer porte bien plutôt une goutte de verre vernie de façon à ressembler à une perle véritable. Le choix de représenter une jeune fille claire sur un fond sombre pour accentuer le contraste, et ainsi l'effet de présence, correspond en effet aux préconisations de Léonard, telles qu'elles sont formulées dans le fragment 232 de son Traité de la peinture[3]. / « Jeune Fille » - Gustave Vanzype, Vermeer de Delft, 1908 / « Head of a Young Girl » - Lucas, Vermeer the Magical, 1929 / « Head of a Girl » - Goldschieder, « Il s'est d'abord appelé la « Fille au turban » puis est devenu à partir de 1995. La beauté est au-delà de la technique. This highlight consists of two small pale pink spots of paint on top of each other. Dans chaque partie, les ouvrages et les sites Internet consultés sont classés selon l'ordre alphabétique des auteurs. Si le centre géométrique exact de la toile est situé sur la pommette gauche de la jeune fille[119], le point d'équilibre visuel est bien plus matérialisé par la perle, située à égale distance des deux zones claires du front et du bas du turban, et jouant un rôle essentiel dans l'illusion de la profondeur[120]. De fait, Walter Liedtke reprend la même comparaison avec la statuaire grecque archaïque et souligne la perfection des contours et la géométrisation de l'arc des paupières, de la ligne droite du nez prolongée en courbe par les sourcils, ou encore le lissage du front et du menton, figurant une « douceur juvénile et virginale »[61]. Or, dans La Jeune Fille à la perle, le peintre accentue tout particulièrement cet effet : pour cela, il souligne l'axe vertical de rotation en jouant sur l'ombre qui descend de la tempe gauche du modèle jusqu'à son torse[70]. », « Par souci d'enrichir certains effets de matière dans [la, « Il juxtapose aussi des couleurs vives non complètement mélangées, à la manière impressionniste […] », « Sur un fond neutre, sombre, tirant sur le noir, qui rend possible un fort effet de contraste plastique… », the only picture with a comparable background is, « Sur un fond uniformément sombre (habituellement l'artiste se sert de fonds à dominante de blanc), le visage lumineux de la, « Le glacis vert était composé de trois pigments : l'indigo (un colorant naturel tiré de l'indigotier) et la gaude (un colorant naturel issu des fleurs jaunes du réséda, souvent employé pour teindre les vêtements à l'époque de Vermeer). Les yeux dans les yeux c’est ainsi que la jeune fille à la perle nous regarde. En 1994, il bénéficie d'une restauration qui permet de mieux en apprécier la qualité mais aussi de comprendre plus précisément la technique employée par Vermeer. Au milieu de toutes les œuvres recherchées du XVIIe siècle qui l'entourent, la jeune fille émerge dans une tache de couleur claire et illumine la salle. Vermeer painted a similar highlight on the lips of the, « Le reflet sous la perle contenait une petite touche plus claire, qui ne faisait pas partie de la peinture originale. ». Au-dehors, les rues sont silencieuses ; la lumière qui tombe du ciel bas est celle que Vermeer a connue. », « Un turban en tissu et le simple kimono, sur un fond noir, créent sur son visage une luminescence qui semble irradier de sa peau comme par magie ! D'autres cependant rejettent cette idée de pendants[83]. Banksy, Girl with the Pierced Eardrum (2014, Bristol). Il s'agit d'un procédé optique d'aide au dessin, permettant de projeter l'image d'un modèle sur une surface plane, où elle apparaît toutefois plus petite et à l'envers. Several authors, ranging from Marcel Proust's friend the journalist Jean-Louis Vaudoyer to New Yorker writer Lawrence Weschler, have suggested she might be the artist's eldest daughter, Maria. Précédents dans l'utilisation d'un turban. L'art de cette période subit néanmoins la forte influence du calvinisme néerlandais, qui proscrit la représentation de thèmes religieux en voulant se limiter à l'étude de la parole de Dieu[34]. La perfection technique peut créer un impact émotionnel sur le spectateur, mais elle n'est pas esthétique. And there's nothing at all remotely to suggest that in what we know about her. La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665.Ce tableau de moyenne dimension est un portrait en buste d'une jeune femme anonyme â peut-être l'une des filles de Vermeer â portant une perle à l'oreille ainsi qu'un turban sur la tête. Certains mélanges de couleurs sont opérés directement sur la toile, entre les différentes couches encore fraîches[93], ce qui a fait comparer sa technique à la manière impressionniste[94]. », « On trouve de petits poils du pinceau de Vermeer dans les demi-tons des zones de chair. The meager facts of his biography have been gleaned from a handful of legal documents. « A l’époque le turban est un accessoire peu utilisé dans les portraits. Sauf mention contraire, ces informations proviennent du site du Mauritshuis. De même, et en dépit de la présence de la célèbre Leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt ou de la non moins réputée Vue de Delft de Vermeer, la toile constitue l'argument essentiel des sites de tourisme pour inciter à la visite du Mauritshuis[148]. « L'avantage économique d'utiliser les services d'un membre de la famille pour effectuer de longues heures de poses serait évident. C'est ce qu'exprime en creux l'historien de l'art Edward Snow dans, Concernant les jeux de lumière dans le tableau, il est possible de se reporter à la lecture de, Computer Image Analysis in the Study of Art, En 1616, soit une trentaine d'années avant la période d'activité de Vermeer, paraît dans les Provinces-Unies l'édition néerlandaise de, « Les dames tant anciennes que modernes ont accoustumé de pendre des perles en nombre a leurs oreilles pour le playsir, dit Pline (Hist Nat 9,35), qu'elles ont a les sentir grilloter, s'entretouchant l'une l'autre. Même si ce motif demeure peu utilisé dans les portraits néerlandais de cette époque[125], il se peut que Vermeer ait eu à l'esprit L'Homme au turban rouge, autoportrait présumé de Jan van Eyck peint en 1433[126], ou bien les œuvres de deux de ses contemporains, L'Autoportrait en costume oriental peint par Rembrandt trente ans plus tôt, en 1631, ou bien, plus proche encore, Le Jeune Homme au turban tenant un bouquet de Michael Sweerts, peint vers 1661[60]. Biographie Fille de déportée. À sa redécouverte par le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe, elle est d'abord sobrement nommée[11] comme « Jeune Fille » (par exemple en 1908) ou « Tête de jeune fille » (« Head of a Girl » en 1952). La Femme à la balance, vers 1662-1665, National Gallery of Art, Washington. », « Il est donc clair que la perle du tableau de Vermeer est un symbole de chasteté. Pourtant, elle demeure un symbole ambigu[136] qui peut perdre, en tant que bijou, de son caractère pur pour renvoyer à « la vanité des choses humaines et des désirs »[137]. « Les quatre points naturels d’intérêt encerclent la totalité du visage. Il semble que l'œuvre n'ait pas reçu de titre spécifique à sa création, et ait d'abord été désignée par sa seule appellation générique de « tronie »[10]. « La partie bleue du turban a été peinte avec de l'outremer naturel, un pigment extrêmement coûteux fabriqué à partir de lapis-lazuli écrasé que les contemporains de Vermeer utilisaient rarement. », « Johannes Vermeer a toujours cultivé l’équivoque : la perle, emblème à double sens, est symbole de chasteté et de pureté dans la tradition biblique, mais aussi attribut de l’artifice dans les Vanités. Il a ensuite été numérisé en très très très haute définition : 10 milliards de pixels. La peinture de Johannes Vermeer se dévoile à alors sous un nouveau jour. Les causes de ce vieillissement restent multiples, et sont dues à l'effet combiné des restaurations successives de la toile, des différentes retouches, de l'évolution du liant utilisé par Vermeer, riche en huile de lin, et de la décoloration partielle de l'indigo[102]. (?) L'hypothèse se révèle exacte, puisque le nettoyage fait apparaître la signature du peintre[22]. […] Après tout, Vermeer n'était pas un photographe. ». André Malraux avait noté, dans Les Voix du silence (1951), que les tableaux de Vermeer présentant un personnage unique ne sont « pourtant […] pas tout à fait des portraits. Les relations entre Van Ruijven et Vermeer allaient clairement au-delà des contacts ordinaires entre un artiste et un client. « L'un de ses protecteurs était Hendrick van Buyten, un boulanger auquel l'aristocrate français Balthazar de Monconys avait rendu visite en 1663 au cours de son séjour à Delft. À côté de l'école caravagesque d'Utrecht, certains historiens d'art évoquent même une « culture du caravagisme de Delft », tant cette tradition picturale s'est intensément propagée dans la ville de Vermeer[37]. », « Le regard que la jeune fille lance par-dessus son épaule, au moment précis où le spectateur l'aperçoit, constitue l'essentiel du tableau. La tradition chrétienne en fait un symbole de chasteté en Occident[132],[Note 7], symbole qui paraît bel et bien actif dans cette œuvre[133]. Pour d'autres, il pourrait s'agir d'Élisabeth (Lijsbeth), la deuxième fille de Vermeer, certes plus jeune, mais, selon la date à laquelle on considère que l'œuvre a été peinte, possiblement âgée de 10 ans[50]. Les employés de Hirox ont poussé plus loin leur analyse en choisissant dix zones spécifiques du tableau pour les générer en 3D et ainsi créer une sorte de topographie du travail de lâartiste à une échelle microscopique. », « Vous remarquerez aussi que l’arête de nez de la, « Arthur K. Wheelock note devant ce célèbre tableau, l'un des plus admirés de Vermeer, que le peintre s'oppose ici à la manière de Gerard Dou et de Frans Van Mieris, ses contemporains, qui reproduisaient avec une précision extrême les détails des traits des personnages et la texture des objets sans jamais dessiner les formes d'une ligne précise. Ce marché privé de l'art privilégie donc les œuvres destinées à être accrochées au mur, de petites dimensions, comme l'est La Jeune Fille à la perle (44,5 × 39 cm)[33]. Néanmoins, des chercheurs ont critiqué notamment la dénaturation de la véritable personnalité de la femme de Vermeer, Catharina qui, dans le livre et le film parait injustement colérique et jalouse[151]. Ce qui frappe d'emblée est le mouvement de la jeune fille qui se retourne et regarde le spectateur par-dessus son épaule. The girl with the earring repeats the tension between body posture (parallel to the picture plane) and regard to-the-viewer (perpendicular to the picture plane) that had earlier defined the central figure in The Girl with a Wineglass. Enfin, le travail de restauration mené sur ce tableau ainsi que sur la Vue de Delft a permis une étude en profondeur des techniques utilisées par Vermeer lors de l'élaboration de ses toiles[28]. L'art de la perle de verre: Italie â France: L'art musical des sonneurs de trompe, une technique instrumentale liée au chant, à la maîtrise du souffle, au vibrato, à la résonance des lieux et à la convivialité « L'exposition du fameux tableau de Vermeer "La jeune fille à la perle" suscite une véritable frénésie à Bologne, seule ville d'Europe où elle sera montrée cette année avant de retourner au Mauritshuis de La Haye. Les perles sont l'un des attributs féminins favoris de Vermeer[129], qu'elles soient montées en colliers[130], ou en boucles d'oreilles, comme c'est le cas dans sept autres toiles du peintre[131]. L'éclairage, et surtout le contraste entre la noirceur de l'arrière-plan et la clarté de la carnation du visage[73], ainsi que l'estompage des contours que cela implique, produisent un « état diffus d'émergence »[74] du visage du personnage, que rehausse la clarté du turban et du col blanc du vêtement[75]. Cette hypothèse, notamment avancée avec prudence par Walter Lietdke[81], justifierait la datation du Portrait d'une jeune femme vers 1665-1667, soit aux alentours de l'exécution de La Jeune fille à la perle[82]. En tant que pièce de parure associée au monde musulman en général, et aux Turcs en particulier, cet accessoire vestimentaire pouvait tout aussi bien évoquer l'exotisme et les séductions orientales que les menaces à l'égard du monde chrétien[123]. La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665. Ce choix est tout à fait inhabituel chez Vermeer[97], accoutumé aux scènes d'intérieur où le personnage se détache devant un mur clair, à dominantes blanches, comme dans La Laitière (1658-1661) ou La Dame au collier de perles (1664)[98]. Sur les conseils de son ami avocat, le haut fonctionnaire et homme politique Victor de Stuers qui pense qu'il s'agit d'un tableau de Vermeer[21], le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe achète aux enchères pour seulement deux florins et trente cents une toile sale et non signée. Elle produit un jeu d'ombres variées sur son dos et l'arrière de sa tête, dans la moitié droite de l'œuvre. Leurs différences notables, notamment dans le choix des couleurs et de la vivacité de l'éclairage, pourraient également accréditer l'idée d'œuvres complémentaires[63], et correspondre aux deux tronies considérées comme des « pendants » (« weerge ») aux no 39 et 40 du catalogue de la vente Dissius de 1696[10]. ». Par ailleurs, elle porte au lobe de l'oreille gauche (la seule visible dans cette pose) une perle qui donne à la toile son nom officiel actuel — même si la nature exacte du pendant d'oreille est encore discutée[5]. Tracy Chevalier lui a consacré son deuxième roman (Girl with a Pearl Earring en version originale), paru en 1999, qui retrace la vie imaginée du modèle du tableau et des circonstances qui ont entouré la réalisation de ce dernier. « Le blanc de plomb […] est également le principal composant des tons vifs de la chair. Cette numérisation de La Jeune Fille à la perle avait pour objectif « dâévaluer lâétat de surface du tableau, de mesurer les fissures et de voir la topographie de diverses zones clés tout en évaluant les restaurations passées », précise le responsable du projet Ãmilien Leonhardt.
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